27 juillet 2019
Photo: Ricardo Stuckert

La campagne organisée par le mouvement Free Lula pour l’annulation des actions pénales contre l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva a l’adhésion des personnalités extrêmement importantes dans le monde: le ministre d’État chilien et économiste Carlos Ominami, l’ancien chancelier de l’Argentine Jorge Taiana, l’ancien Premier ministre italien Massimo d’Alema, le linguiste et philosophe Noam Chomsky, l’ancien ministre des Finances du gouvernement grec Tsipras, Yanis Varoufakis, Pierre Sané, l’ancien Secrétaire général de l’Amnesty International , le député européen, Roberto Gualtieri, l’ancien directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano, et le chef du mouvement altermondialiste Vandana Shiva.

La pétition porte également les signatures de l’ancien président uruguayen Pepe Mujica et de Martin Schulz, dirigeant de la social-démocratie allemande. La campagne prend de l’ampleur à mesure qu’il devient de plus en plus clair que Lula a été condamné de manière injuste et illégale.

La pétition était également signée par l’ancien secrétaire général de l’UNASUR, Ernesto Samper, qui avait même déclaré, après sa visite à Curitiba, que Lula « était soumis à une persécution implacable presque inhumaine, de la part de la police et des médias, qui renforce, à chaque jour qui passe, la conviction internationale qu’il est un prisonnier politique ».

L’escroquerie contre Lula est devenue plus évidente après les publications de The Intercept Brazil qui révèlent un comportement illégal et contraire à l’éthique de l’ancien juge Sérgio Moro, chargé de poursuivre Lula, en collusion avec Deltan Dallagnol, coordinateur du groupe de travail de l’Opération Lavage Express et le ministère public fédéral brésilien. Les articles fournissent des preuves irréfutables du manque d’impartialité de l’ancien juge, ainsi que des orientations claires du parti et de l’idéologie des membres du groupe de travail, qui ont explicitement agi pour faire taire Lula et empêcher le Parti des travailleurs de remporter les élections présidentielles de 2018. Le scandale, connu sous le nom de «Vaza Jato», a été mis en lumière dans la presse mondiale.

Comprenant que Moro a brisé “la détermination d’impartialité et d’impersonnalité établie par la Constitution fédérale de 1988, le Code de procédure pénale et le Code de déontologie de la magistrature”, le document adressé aux ministres de la Cour suprême du Brésil réclame l’annulation absolue de la procédure et la libération de l’ancien président Lula, prévue par la loi.

Rejoignez la lutte et signez la pétition pour Lula Libre ici.

Traduit par Silvia Valentim, Comité Lula Livre Lille. Révision: Marc Cabioch.