27 avril 2019
Photo: PT no Senado

Le Premier Mai on célèbre la Fête du Travail dans la plupart des pays du monde pour nous rappeler de nos martyrs, de nos réalisations et de nos luttes quotidiennes pour préserver nos droits. C’est aussi un moment pour la défense de la démocratie et du droit à s’organiser librement.

Au Brésil, la classe ouvrière et le peuple brésilien traversent une période très difficile. L’administration Bolsonaro met en œuvre les pires réformes contre les droits des travailleurs et restreint la liberté syndicale, cherche à éliminer des droits historiques tels que la sécurité sociale publique et universelle et la politique de valorisation du salaire minimum, menace les droits des peuples autochtones, des quilombolas et autres groupes vulnérables, propose de privatiser des fleurons du patrimoine national tels que l’énergie électrique et les hydrocarbures pré-sel, parmi d’autres menaces concrètes à la souveraineté de notre pays.

Tout cela est dû au fait que notre président Lula a été empêché de se présenter aux élections de 2018, après avoir été condamné et emprisonné injustement depuis le 7 avril de cette année, dans un processus de persécution politique visant à ce que les secteurs putschistes reviennent au pouvoir pour mettre en œuvre ces réformes contre le peuple brésilien.

Lula, ancien dirigeant syndical devenu président du Brésil et responsable du plus grand programme social de notre histoire par le biais de la subvention familiale, de la valorisation du salaire minimum, de l’extension de l’accès aux universités, de la gratuité des médicaments essentiels, entre autres droits, est devenu un martyr de la classe ouvrière. Au cours des célébrations de la Fête du Travail, nous défendrons sa liberté et la restauration de la démocratie au Brésil, en plus de célébrer nos réalisations du passé et la nécessité de luttes pour le présent.

Nous appelons tous et toutes les camarades qui célèbrent le 1er mai à l’étranger à hisser également les drapeaux de Lula Libre et à défendre la démocratie au Brésil, car Lula, prisonnier politique, est le “président des travailleurs”.

Joyeux Premier Mai !
Lula Libre !