2 juillet 2018

Le 7 avril dernier, notre camarade Luiz Inacio Lula da Silva, dit « Lula », deux fois élu président du Brésil, a été emprisonné. Lula a été condamné à une peine de douze ans pour corruption passive et blanchiment d’argent sans qu’aucune preuve matérielle ou juridique ne vienne étayer les faits qui lui sont reprochés.

Cette peine a été prononcée sur la seule foi du « doute raisonnable » du juge Sérgio Moro, allant à l’encontre du principe-même de la justice, qui veut que le doute profite à l’accusé.

Le Brésil traverse une crise démocratique sans précédent. La destitution de Dilma Rousseff en 2016, véritable coup d’Etat institutionnel, a propulsé au pouvoir un président non élu par le peuple. Dans ce contexte, la condamnation et la détention de Lula apparaissent comme une nouvelle étape de confiscation démocratique.

Le peuple brésilien n’est pas dupe. Les témoignages de soutien à Lula se multiplient et il reste en tête des intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en octobre.

Le Brésil, qui subit également une lourde crise économique, doit retrouver le chemin de la démocratie. Le droit des Brésiliens à choisir ses représentants doit être rétabli. Lula doit pouvoir se présenter libre aux prochaines élections présidentielles.

 

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